Jocelyne de Maroilles

Ceinwyn Roulegalette, née Saint-Algue, est une prophétesse réputée dans toute la Bretonnie. Elle commence sa nouvelle vie de demoiselle sur de petits champs de bataille locaux. Très vite remarquée pour ses prouesses magiques et aides significatives aux victoires, Ceinwyn rejoint les armées de seigneurs de plus en plus puissants et riches jusqu'à être finalement remarquée par le roi de Bretonnie en personne. Alors devenue prophétesse, Ceinwyn est la magicienne la plus puissante du pays et accompagne le roi lors d'une attaque d'envergure conjointe avec le Reikland. Très curieuse des semi-hommes présents, elle passe ses soirées à écouter leurs histoires et partage son amour des crêpes. Alors que l'armée Bretonnienne retourne sur ses terres, Ceinwyn disparait. La Bretonnie entière la croit morte et pleure sa prophétesse bien-aimée. Pendant ce temps, elle parcourt en fait les terres de l'Empire en direction du Mootland à bord d'une petite roulotte, bricolée par certains gentilhommes locaux et un peu de magie, partageant le savoir-faire de ses si bonnes crêpes si peu connues en dehors des frontières bretonniennes. Arrivée dans le Mootland, elle s'associe un temps avec un nain et une halfling tenant une petite auberge. C'est à cette occasion qu'elle change son nom pour un nom à consonnance plus locale : Roulegalette. Devenue aimée et très populaire parmi ces petits compagnons pour quelque chose d'aussi grandiose et majestueux que la nourriture, Ceinwyn se sent paisible et sereine... jusqu'au jour où un éclaireur bretonnien au service du seigneur de Maroilles vient supplier son aide.

Sir Galavant de Persapin est un jeune chevalier fougueux avide de faire ses preuves. Tout droit sorti de son conté, il n'est pas entièrement faux de dire que Galavant a très peu vu de champs de bataille au cours de sa vie et que la seule fois où son sang a coulé c'était peu avant un solstice d'été lorsqu'il avait aidé Marthe, la cuisinière du château à éplucher les carottes. C'est à dire aussi, que malgré le fait qu'il soit à l'aise avec l'épluche légumes - Galavant ayant toujours eu une grande affection pour Marthe qui lui filait quelques choux à la crème en douce, l'aidait dès qu'il le pouvait - il avait été distrait à ce moment là par le barde qui était venu embêter une jeune et nouvelle aide cuisinière avec une chanson des plus osées.

Sir Gaspard de Moultevents Gaspard de Moultevents est nommé d'après son grand-père, Gaspard premier, connu pour ses flatulences terrifiantes qui ont mis plusieurs fois en déroute une troupe de géants. Nul ne sait si Gaspard, second du nom a hérité de ses talents proutatoires - même si certains de ses anciens compagnons d'entraînement sont prêts à l'affirmer. Ayant grandi aux limites de Bretonnie, dans un pays continuellement en guerre contre les Orks, Gaspard a connu un entraînement martial strict dès le plus jeune âge. Fin bretteur, il sait également se battre avec tout ce qu'il lui tombe sous la main - l'exemple le plus impressionnant étant une baratte à beurre avec laquelle il a dû se défendre un bel après midi de milieu de printemps alors qu'il comptait fleurette avec la fille du laitier dans les prés. Malheureusement au terme d'un raid un peu trop efficace de la part des Orks, le foyer, le château et la ville toute entière de Moultevents ont été mis à feu et à sang. Depuis, Gaspard s'est juré de prendre sa revanche sur les Orks destructeurs, errant en Bretonnie pour prêter son épée aux seigneurs ayant besoin de son aide. C'est au cours d'un de ses nombreux voyages qu'il fait la connaissance du seigneur de Maroilles et rejoint son ost. Après quelques batailles livrées avec prouesses, celle-ci lui fait l'honneur de le laisser porter sa bannière- sûrement parce que chaque soir au campement, Gaspard sortait avec discrétion renifler l'artefact très finement ouvragé qui était en fait constitué de jarretières appartenant à des demoiselles de la Dame.

Le Chevalier Blanc est un mystère. Est-ce une personne faite de chaire, de sang et de métal ou une apparition envoyée par la Dame ? Personne ne saurait dire. Le Chevalier arrive toujours quand la Bretonnie a besoin de lui, il tue, taillade, trucide, pourfend et étripe les ennemis de sa chère Dame. Il est toujours le premier de la cavalerie à lancer la charge et le dernier à piétinner les corps ensanglantés sur le champs de bataille. Si sa seule présence suffit à encourager ses frères d'armes, elle est en général moins bien perçue par les paysans qui y voient souvent par la suite une diminution drastique de leur réserves de saucises et fromages.